Deux mythes persistants sur les fonds négociés en bourse

30 avril 2022 | FNB, Solutions de services-conseils

Le blogue d’aujourd’hui est la troisième partie d’une série de quatre sur l’état du marché des fonds négociés en bourse (FNB). Nous y réfutons deux mythes que nous avons souvent entendus des conseillers agréés par l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM) que nous avons interrogés. Dans la quatrième et dernière partie, nous traitons de deux autres fausses idées bien connues. 

Mythe : Les conseillers de l’ACFM n’ont pas accès aux FNB.

Ce n’est pas tout à fait vrai! 

Aux termes de la législation canadienne en valeurs mobilières, de nombreux FNB se définissent comme fonds commun de placement. Toutefois, pour plusieurs courtiers de l’ACFM, les difficultés à offrir des FNB sont liées, entre autres, à leurs systèmes d’arrière-guichet, à la rémunération des conseillers et à l’accès à une bourse. Ainsi, pour pouvoir offrir des FNB, les sociétés de l’ACFM ont dû travailler avec les sociétés régies par l’OCRCVM. Un autre moyen permet toutefois aux sociétés membres de l’ACFM d’avoir accès aux FNB : les technologies financières. Au cours des dernières années, un nombre restreint, mais croissant de courtiers indépendants s’est tourné vers des sociétés comme Univeris, qui dispose de la plateforme nécessaire pour traiter les négociations de FNB et des infrastructures compétentes pour résoudre les problèmes du système d’arrière-guichet. 

Ainsi, les conseillers de l’ACFM ont accès au FNB. Nous espérons donc voir plus de courtiers de fonds communs de placement les ajouter à leur gamme de produits dans un avenir proche, surtout parce qu’ils peuvent augmenter le nombre d’actifs sous gestion. 

Pour que les conseillers inscrits auprès de l’ACFM soient en mesure de négocier des FNB pour leurs clients, ils doivent posséder les compétences exigées par l’ACFM (p. ex. l’éducation, la formation et l’expérience).

En résumé, voici les façons dont les sociétés membres de l’ACFM (et les remisiers) peuvent offrir des FNB à leurs conseillers, et par ricochet, à leurs clients. 

  • Collaborer avec les entreprises technologiques (comme Univeris) ou des fournisseurs de logiciels tiers pour faciliter les opérations sur FNB.
  • Continuer à travailler avec les sociétés membres de l’OCRCVM pour exécuter des opérations sur FNB.

Mythe : Les FNB sont trop passifs pour mon portefeuille

Ce n’est pas tout à fait vrai non plus! 

Même si les FNB étaient au départ des instruments de placement passifs reproduisant la composition d’un indice, ils sont depuis lors devenus des FNB indiciels à bêta intelligent (ou bêta stratégique) et gérés activement. Une chose est certaine sur les FNB passifs du secteur canadien des FNB : ils continuent de constituer la majeure partie des actifs sous gestion, et ce, même si leur pourcentage diminue au fil des années. Cette tendance découle de l’intérêt croissant des investisseurs pour la diversification des produits et leur exposition aux catégories d’actifs spécialisées.